« Si l'idée est née au sein de notre institution publique, je souhaite que la fondation vole de ses propres ailes, qu'elle s'appuie sur les entreprises, sur les associations, a insisté Patrice Vergriete. Nous serons toujours là en appui, mais nous voulons créer un espace de liberté pour les énergies du territoire. »
Lors de son comité exécutif, qui s'est tenu le 7 mars, la fondation a élu à sa tête Charles-Henri Looten, ancien dirigeant de l'entreprise du même nom. Elle a également accueilli parmi ses membres Delphine Lagache, présidente de l'unité locale de la Croix-Rouge française.
Charles-Henri Looten, président de la fondation Le Dunkerquois solidaire
« C'est pour moi un challenge intéressant : motiver tous les acteurs du territoire, récolter des fonds, structurer les projets avec les associations locales, développer les emplois pour les chômeurs de longue durée... Après la première étape, la création de la fondation, c'est maintenant à nous de faire grandir cette belle idée. Convaincre les particuliers, les PME comme les grands groupes, de participer à ce nouvel élan pour la solidarité dunkerquoise. Lorsque j'étais dirigeant de Looten Industrie, j'ai animé les clubs d'entreprises de l'agglomération. L'entreprise est en prise directe avec la société, elle peut agir sur son environnement social. Avec la fondation Le Dunkerquois solidaire, elle a la possibilité d'agir, en lien avec les pouvoirs publics. »
Delphine Lagache, présidente de l'unité locale de la Croix-Rouge française et membre fondatrice de la fondation
« En tant que bénévole, je suis confrontée quotidiennement aux dif cultés que vivent les chômeurs de longue durée. Ce qui m'a intéressée dans la démarche de la fondation, c'est l'espoir qu'elle redonne aux personnes les plus éloignées de l'emploi. C'est un dispositif très novateur et un beau challenge pour la communauté. Les emplois créés vont apporter une véritable plus-value en agissant sur des activités jusqu'alors non réalisées par le secteur marchand, à destination de publics variés : personnes âgées, en situation de handicap, enfants. En agissant contre l'exclusion ou encore pour le maintien à domicile, ils vont contribuer au lien social. »
Thierry Bammez, président du Club FACE Flandre Maritime
« La mobilisation pour l'emploi local est l'affaire de tous. Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont évidemment un rôle à jouer. Déjà, une dizaine d'entreprises s'est mobilisée, on vise désormais 400 à 500 entreprises sur le territoire. En aidant la fondation, elles vont contribuer à créer des emplois avec un vrai salaire et un travail responsabilisant. Ce n'est pas de l'assistanat. On veut redonner con ance à ceux qui l'ont perdue. Tout le monde peut avoir sa chance tant qu'il a l'envie de s'en sortir. »
